Pneumothorax (1)
plus un bruit maintenant.
une vieille mécanique travaille,
les rotules d’un vieux serment
remboîtent de vieilles rêveries.
et autrefois,
j’errais d’asile en asile,
et je voyais ces hommes
qui ne savaient qu’hurler
pour énoncer
ce dont la mort ne pouvait
mourir.
maintenant,
je regarde ces murs.
ils étaient blancs,
là-bas,
ils étaient blancs
et sales.
ils étaient un espace
plus immense
que le temps,
un espace que la vie
ne pouvait vaincre
ni même remplir.
je faisais tenir
des ombres sur
les cales de mes doigts.
je les faisais taire.
(la seconde partie de ce poème sera publiée dans le numéro suivant)
que c'est beau, comme une ombre dans la nuit, comme une étincelle en pleine lumière... nul ne la voit, et pourtant, elle est bien là
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