Le silence furtif qui s’avance masqué
par les rues de la ville
bâillonne les vitrines
musèle les terrasses
On découvre livré aux ailes des pigeons
le froissement de l’air
qui ne rocaille plus de la toux des moteurs
Il faudrait inventer une fleur de pavés
pour fêter ce printemps pétrifié des trottoirs
privés de la clarté de leurs robes légères
par les rues de la ville
bâillonne les vitrines
musèle les terrasses
On découvre livré aux ailes des pigeons
le froissement de l’air
qui ne rocaille plus de la toux des moteurs
Il faudrait inventer une fleur de pavés
pour fêter ce printemps pétrifié des trottoirs
privés de la clarté de leurs robes légères
Originaire de Champagne, Arielle Thomann, a choisi de devenir Bretonne depuis une vingtaine d’années. Elle vit sa retraite dans la vallée de la Vilaine où elle cultive son amour de la nature et sa passion pour la poésie et la littérature en général. Elle a participé avec succès à quelques concours de poésie et publié plusieurs recueils de poésie(dont Virelaien 2010 aux Joueurs d’Astres et Villanelles, en 2011), mais c’est la première fois qu’elle envoie un de ses textes à une revue en ligne. Son site http://laperluete.canalblog.com/. C'est sa première apparition dans Lichen.
Très joli poème
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