Annie Hupé


Boulot (1)

Fuyant à jamais la wassingue,
Pour un bock et deux harengs
Elle a vendu ses quinze ans.

Boulot (2)

Lundi se raconte une histoire
mardi matin perd son mouchoir
il s’en amuse mardi soir
mercredi a de la mémoire
jeudi oublie de s'asseoir
vendredi ne sait plus que croire
samedi range son armoire
dimanche met sa chemise blanche.





Toujours sensible et attachée à la poésie — toujours, c'est à dire depuis les récitations apprises à la petit école —, Annie Hupé n'a pas cessé d'apprendre par cœur (même si ça devient plus difficile). Elle n'a commencé à écrire que fort tard, après avoir croisé les pratiques de l'Oulipo. Exercices ! Dans Lichen, c'est la « Grange aux mots  et l'Atelier qui l'ont attirée. Elle a été publiée dans diverses revues, régulièrement dans Traction-Brabant. Présente dans lesn° 41 et 44 de Lichen, et à l'Atelier du don de mots depuis le n° 38.

1 commentaire:

  1. Wassingue, le mot ferait rêver s'il n'était si trivial.
    Et je retiens Boulot(2) comme une nouvelle comptine!
    Merci

    RépondreSupprimer