Deux est un beau chiffre
Pour effacer
Le passé double
Le passé trouble
Pour chasser les souvenirs
Accordé au verbe finir
°
Illusoire illusion illumine ma raison
Détachée l'attache de l'attachement sans raison
Peine peu ou prou, pars pour de bon
Sue sang sort du trop sensoriel
Lave les liens litotes éternelles
Vole vent vif vers ta destinée cruelle
Erre l'errance rance et rassis des pensées si belles
Rare phare, marre de mes ennuis
Mène démène phonème de la dernière nuit
Fasse que passe, lasse, mes yeux fuient
Drôle le rôle d'épaules endormies
Pose les pauses qu'ose la prose
Fin et freine voilà le bout fini
Depuis sa rencontre avec le monde de la poésie, Anneh Cerola ne peut plus s'en passer et continue à écrire régulièrement. Elle a été publiée dans l’Anthologie poétique Europoésie-Unicef (2015), l'anthologie Courts-Circuits des poètes isérois (2017), dans plusieurs recueils de Flammes Vives (2017 et 2018) et dans diverses revues. À son actif, cinq recueils de poésie : Bouts de vie (Édilivres, 2016), la trilogie Poussières de roses (Édilivres, 2017 et 2018, BoD, 2018), Sur la trace de mes pas (BoD, 2018) et une pièce de théâtre (Absurdia, Édilivres 2017). Présente dans les n° 18, 19, 20, 21 et 28 de Lichen.
Une intensité convaincante jaillit de ce frottement de termes par vos soins serrés, que l'on sent commandés par une urgence de libération. Moi j'aime. Fort. Merci.
RépondreSupprimerC'est exactement l'effet désiré. Merci pour votre sensibilité !
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