D'océan
vêtue
J'oublie
le nom des rues
J'ignore
l'horizon
Et
les cheveux trempés
Le
long de mon dos
Dessinent
ton sillage
Goutte
à goutte
Salé
°
Au
loin
S'éparpillent
les chemins
S'évanouissent
les avenues
Se
brisent les lignes
Droites
L'horizon
en gouffres et en sommets
Découpe
le ciel
Et
mes rêves
Sur
la pointe des pieds
Se
hissent.
Au
loin
°
et
quand le ciel s'allonge
sur
ton dos endormi
la
nuit parée de brume
s'attarde
encore un peu
oubliant
dans mes yeux
des
reflets
interdits
Après
avoir longtemps gardé ses textes à l'abri de ses cahiers, nichés
entre des lignes bien droites, naviguant parfois jusqu'à un proche
bienveillant, Amélie
Piat
est
aujourd'hui une inconnue qui offre des poèmes, dans le bus, au
restaurant, dans des cabines téléphoniques, parfois même là où
quelques curieux en déposent pour elle. On les trouve également sur
Facebook (Facebook/La-Dormance) et Instagram (instagram
@ladormance). Présente dans les n° 42 et 43 de Lichen.
J'aime cette poésie légère, aérienne, bravo
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