La mort
La mort n’est rien
C’est mourir que l’on craint
Apprendre à mourir ?
A quoi bon souffrir
On verra bien demain
Ou après demain
La mort c’est juste
L’immortalité serait pire
Puisqu’il faut s’y préparer
OK, je veux bien
Au bout du chemin
A la saint Glinglin
La morte avait cent ans
Un matin elle a dit « non ! »
Elle a arrêté de boire et de manger.
Son dernier souffle a suivi.
La mort est toujours tragique.
Pourtant elle tient la route
Quand il n’y a plus d’espoir.
Alain Dambreville est ex-chirurgien et inventeur il est un amoureux timide de la poésie. Présent dans les n° 86, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 100 , 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112 et 113 de Lichen.
Et oui …
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