Fenêtres (1)
Coucher de soleil
la fenêtre est ouverte
la nuit s'invite
Regarder par la fenêtre
blanc sur blanc
les yeux plein de coton
il neige
Il gèle dehors
l'oiseau tape au carreau
lui ouvrir une oiselière
Fermer les volets
tirer le rideau
fenêtres en deuil
Gros coup de déprime
sauter ou ne pas sauter
la fenêtre s'en fout
Apparu au siècle dernier, Yve Bressande réside actuellement sur la planète Terre et plus précisément il pendule entre la ville de Lyon (France) et la Sib-Isérie (Terres-Froides), s'agite au sein du collectif : « Le syndicat des poètes qui vont mourir un jour » (en espérant ne pas être le premier). Le reste du temps, il écrit, parle avec les chats, regarde pousser les plantes du jardin. Amateur à plein temps, citoyen du monde, diseur de poésie, comédien, colporteur de mots, agence de voyage pour mots en mal de langue, il les charrie d’une oreille à l’autre dans des cafés, des caves, des théâtres, à la médiathèque, à l'école, à l'usine, dans les rues, sur la place publique, chez des gens, dans un jardin, un squat, une mjc, un hôpital, sur un échafaudage, sous un hangar, à l'occasion d'un vernissage, d'un festival, etc. Présent dans les numéros 37, 39, 40, 41, 42 et 58.
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