Du bout des doigts les yeux mi-clos
humer le parfum de l'encre d'imprimerie
des caractères en ordre dans la casse
tendre la main au typographe
lui sait ce qu'il en ait de la poésie
. . .
Le plomb comme le tain du miroir
est parfois mouvant lourd du temps pressé
reflet flou se re’connaître en creux
mettre les lunettes à l'an droit
Saturnin ne vieillira jamais
Apparu au siècle dernier, Yve Bressande réside actuellement sur la planète Terre et plus précisément il pendule entre la ville de Lyon (France) et la Sib-Isérie (Terres-Froides), s'agite au sein du collectif : « Le syndicat des poètes qui vont mourir un jour » (en espérant ne pas être le premier). Le reste du temps, il écrit, parle avec les chats, regarde pousser les plantes du jardin. Amateur à plein temps, citoyen du monde, diseur de poésie, comédien, colporteur de mots, agence de voyage pour mots en mal de langue, il les charrie d’une oreille à l’autre dans des cafés, des caves, des théâtres, à la médiathèque, à l'école, à l'usine, dans les rues, sur la place publique, chez des gens, dans un jardin, un squat, une mjc, un hôpital, sur un échafaudage, sous un hangar, à l'occasion d'un vernissage, d'un festival, etc. Présent dans les n° 37, 39, 40, 41, 42, 58, 92, 97 de Lichen.
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