Vincent Gispert




Roux d'haleine II





marcher semble rompre le bois du vent


et fendre le silence des feuilles 


hors des manteaux noirs et lourds des arbres





épais brouillard à la pâleur des songes de pluie


quand le néant parle enfin 


de son haleine d'automne





tout y est d'une main humide et froide


tapis de boue séchée, parfois liquide


roux de vent et de brindilles molles





12 brumaire 224 - 11 thermidor 227











Né en région parisienne et vivant à Paris, Vincent Gispert a publié quelques poèmes dans les revues La Passe et Poésie première. Ce poème est extrait d'un recueil intitulé S'achève bien le silence. Présent dans le n° 42 de Lichen.

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