Vincent Gispert



Ted

ne pas être Ted – œil des suicidées sur l'épaule
au cœur d'un océan de songe

ventôse et nivôse osent me salir d'hiver
tomber dans la boue froide, sèche, acide
dissolvant dans ma poitrine

et un grand festin de moi-même
les yeux fous, la respiration à l'arrêt

                            des lumière de puberté d'hiver

(15 nivôse 224)


Yport

imprécisions de la lumière déclinante
feux rougis des crépuscules

pénétration droite 
en foulée d'étoiles

relents ultimes des poussières
extrémité

fétu de lumière
sur la mer

entre les vapeurs fluides 
d’étranges miroirs 
brisés

(5 brumaire 218 – prairial 227)





Né en région parisienne et vivant à Paris, Vincent Gispert a publié quelques poèmes dans les revues La Passe et Poésie première. Présent dans les n° 42, 44, 45, 46 et 48 de Lichen.

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