Les êtres
Si tu bâtis tes journées
Dans des forêts de crayons
Moi je préfère la nuit
Pour y élever des livres
Et si vous faites jaillir
Des archets sur les étangs
Nous nous captivons les astres
Par nos sardanes d’albâtre
Car les êtres déambulent
Cherchant sentiers et cadences
Dans ce même labyrinthe
°
Ravages
Le feu ravage les champs
Les flots ravagent les villes
La peur ravage les foules
Le temps ravage les fleurs
Les vents soufflent sur le monde
Qui se plie puis se redresse
Et malgré un ciel empli
D’insensibles météores
Nos cœurs enlacés poursuivent
Leur promenade nocturne
Professeur des écoles, Victor Ozbolt participe à différentes revues poétiques : La Page Blanche, Traction-Brabant, Comme en poésie, au Journal à Sajat, à Les poètes en Berry, Latoiledelun. Il a obtenu en 2014, au concours d’Europoésie, l’édition de son recueil Sur mon hamac de nuages. Présent dans les n° 58, 59, 60, 67, 68, 73 et 74 de Lichen.
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