Saudade
Ces coéquipiers qui partent
Et vont rejoindre la nuit
Ils ont œuvré sans relâche
Sur les phalanges des stades
Et le velours des pelouses
Jusqu’aux lèvres de la coupe
Mais même l’éther s’agite
Vers des sous-bois somnambules
Et les coéquipiers partent
Avec au creux de leurs mains
Des éclats d’astéroïdes
Victor Ozbolt est professeur des écoles dans un établissement labellisé « école en poésie », il participe à la revue Comme en poésie, au Journal à Sajat, à La lettre des poètes en Berryet on peut aussi le lire sur le site « Latoiledelun ». Il a obtenu en 2014, au concours d’Europoésie. Présent dans les n° 58, 59, 60, 67, 68, 73, 74, 80, 81, 86, 87, 88, 91 et 92 de Lichen.
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