par Aldo Bruni
Mélodie
Amère, Mélodie, ne le soyez pas !
Vous vous dites, quelque part,
aussi légère
que votre ombre
et l’amertume a un poids.
Soyons superficiels, s’il vous plaît,
n’allons pas au coeur des choses...
Et la musique est un cœur.
La surface est belle, ses ricochets…
Nadia
Le matin remontait des presqu'isles
comme un don de violence...
que la guerre était douce, d’enfance !
Midi, plus froides d’être tranquilles,
les eaux de l’alliance...
qu'il est d'exils et de patiences !
À l’œil des biches immobiles
le soir est rose d’une absence ...
qu'il était déjà de nuit à ta naissance !
Aldo Bruni doit la première partie de sa vie à la mer, à une maison, aux gens du voyage, à des mystiques… La seconde à la musique, à une maison et à Paris.
Il écrit inlassablement le même texte qui emprunte à la berceuse, où il est question de cycles… Présent dans les n° 108, 109 et 110 de Lichen.
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