La bête humaine
Ici, les hommes et les animaux
Se ressemblent
Puis, division, division encore
Et perversion pour toujours,
L’entraide attristée s’en va d’un pas obscur
Telle l’obscurité du jour prématuré
Les jours se comptent à l’envers
Quand la résurrection du jour naissant
Annonce un hier prolongé
En grappes de soleil en flamme
D’innocence ineffable
Le feu de l’indifférence entre êtres
Produit d’étincelles dysharmoniques
Comment vivre dans la fièvre philanthropique
Dans ce présent retardé avec tant de haine
Qui nous entoure comme des monts
Brisés par le vent spleenétique
Où le souffle du néant nous imprègne
Jusqu’à la racine du désespoir ?
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