Un presque rien te dis-je
Comme un goût tanné au fond de gorge ouverte
Comme une grille qui brise l'espérance de la route
Comme un tremblement qui secoue rien du désespoir
Un presque rien te dis-je
Juste peut-être
Cette liberté
Que l'oiseau a envoyée
Dans un cri au fond de sa gorge
Comme un goût tanné au fond de gorge ouverte
Comme une grille qui brise l'espérance de la route
Comme un tremblement qui secoue rien du désespoir
Un presque rien te dis-je
Juste peut-être
Cette liberté
Que l'oiseau a envoyée
Dans un cri au fond de sa gorge
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J'aime
L'élégance
du silence
Faut briser sa coquille
Faut emballer ses secondes
Faut mâchonner ses brins
Et dire
Tout haut
Que parfois
Il faut le briser
Comme
Un verre
trop plein
qui n'a plus de robe
L'élégance
du silence
Faut briser sa coquille
Faut emballer ses secondes
Faut mâchonner ses brins
Et dire
Tout haut
Que parfois
Il faut le briser
Comme
Un verre
trop plein
qui n'a plus de robe
Sylvie Vincensini, ardéchoise par sa mère, corse par son père (Paul Vincensini poète, enseignant, éditeur) est née en 1957 à Naples. C'est le poète Alain Borne qui porta son landeau. Formation d'art dramatique et d'actions culturelles, puis éditrice avec son père. Elle écrit « sans envie d'être publiée ». Présente dans le n° 37 de Lichen.
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