J’emploie une langue seconde pour me faire comprendre
Des mots qui brûlent l’air m’envahissent
Car ce n’est pas ma faute d’avoir ce talent de poète
On explique pas la lumière avec des mots
Qui écrit là
Qui parle ici
Je suis cet astre si commun
Si l’on ne fait rien la grande majorité des poètes disparaîtront d’ici un siècle tout au plus
Je me suis égaré dans la matière écrite et je n’en bouge plus
Et mourir par le mal est-ce œuvrer pour la vie
Ecrire est au-dessus de mes moyens
N’avoir aucun soupçon de mon talent d’auteur devient la règle
Car mes mots sont médiocres mais la lumière est belle
Stéphane Casenobe est né en 1973 à Saint-Ouen. Il se consacre au théâtre à 19 ans. Je participe à plusieurs projets nationaux et tournées. Parallèlement à cela il publie dans plus d’une centaine de revues et anthologies et neuf ouvrages à compte d’éditeur dont le dernier à venir « Seuls les enfants vont plus vite que la lumière !» aux Editions Luna Rossa. Il anime mensuellement la section poésie du comité de lecteur de la Médiathèque Persépolis à Saint-Ouen. ,Présent dans les n° 95, 96, 102, 103, 105 et 106 de Lichen.
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