Et avec ma main faible je distribue le jeu
Je n’ai aucune ambition en poésie moderne
Mon langage s’en va
Ne revient pas
Moi qui ne comprends rien du tout à presque tout !
Pour que l’esprit clame l’esprit
Dans ce reste de jour
L’urgence c’est déjà trop tard
Je jette les mauvais restes du poème…
Les mauvais gestes aussi
La poésie est dans la rue
La poésie d’en bas
La poésie d’en haut
La poésie grande et la poésie petite !
Je vivrai double ou ne vivrai pas
Ecrire est un remède à soi
En soi
Pour soi
Je crois ?
Ecrire pour s’évader à deux !
Et s’enfuir de la zone sale des mots d’emprunts
D’emprises
Je crois que prier Dieu n’est plus nécessaire…
Stéphane Casenobe est né en 1973 à Saint-Ouen. Il se consacre au théâtre à 19 ans. Je participe à plusieurs projets nationaux et tournées. Parallèlement à cela il publie dans plus d’une centaine de revues et anthologies et neuf ouvrages à compte d’éditeur dont le dernier à venir « Seuls les enfants vont plus vite que la lumière !» aux Editions Luna Rossa. Il anime mensuellement la section poésie du comité de lecteur de la Médiathèque Persépolis à Saint-Ouen. ,Présent dans les n° 95, 96 , 102 et 103 de Lichen.
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