Boîte à souvenir
Moi je l'aime bien
Moi je l'aime beaucoup
Moi je porte le mot en moi
Comme un cocon comme un secret d'enfance
Serré fort fort fort entre les doigts du ventre
Dans le coffre du corps
comme une cachette
comme une cacahuète
Mes mots canouflettes
Lazar Arad vient d'un pays où il ne s’est jamais senti chez lui. Déjà enfant, il a dû faire de la corde à sauter entre les frontières et les langues des grands. Pendant une quinzaine d'années, il a continué à vagabonder et il a vécu de ces petits métiers, comme on dit, qui font grande part à la liberté. Ces derniers temps, il travaille la terre, mais il aime bien penser que c'est l'inverse. Dans l'interstice et ce depuis que il s’en souvient, il consigne sur des bouts de papiers des morceaux de vécu. Plus récemment, il essaie de partager ce qui peut l'être dans la langue qui le permet au mieux. Par endroit, on appelle ça poésie - ça lui va. C’est sa première apparition dans Lichen.
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