Silvère Cordin

 

           Nous sommes un monde marchant

disent les épouvantails

figés à contrechamp

traçant les entailles

pour les penseurs de l’inutile.

 

°

 

Saisis-toi de mon cœur et dépose-le sur l'horizon

il sera à la fois le chemin d'un nouveau royaume

et la clé pour y entrer.

Aucune menace, aucune illusion

aucune entrave à arpenter cette voie pavée de chants éternels

suspendue aux cimes d'artifices passés.

Délaisse les leurres du miroir

délaisse les reflets mirages

qui enferment les esprits, étriquent la pensée,

et avance paumes ouvertes, l'horizon droit devant t'enlacera

comme une mère aimante qui t'attend impatiemment.

 

 






Depuis tout jeune adulte, Silvère Cordin « couche des mots pour attraper l'horizon et y déposer son cœur. Mal armé, il part en quête de miettes, de révélation d’étoiles intérieures, contrant la solitude, contrecarrant la perte. Sous l’autel d'amarantes, il se fait cueilleur de poussières guérisseuses pour échographier son âme les yeux fermés ». Certains de ses textes ont paru dans les revues LibelleFPMNouveaux Délits (Soliflore)… et d'autres sont à paraître (Verso…). Présent dans les n° 69, 71, 72, 74 et 75 de Lichen.

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