Sharon


Les autres

On devrait les éviter ces films en noir et blanc, souvent sombres et emplis de nostalgie.

On devrait les éviter ces villes du passé à l’économie de renom. C’est vrai qu’elles ont eu leurs glorieuses mais tout le monde décampe. C’est inscrit en grand sur les écriteaux, sur nos amendes en boule dans la poche, sur les abribus qui tombent.
Elles ne renaîtront jamais si économiquement elles s’amusent à creuser le fossé social ; et humainement à torpiller les cernes des gens.

Autre chose, la bien-pensance nous invite à l’aimer sans condition mais fort heureusement nous l’évitons, ce prochain terne qui te grise et se rend imperméable à tout.
Que même s’il t’anime rend les sourires tabous.
Celui qui s’indiffère, celui qui te nuit
Celui qui malgré tous ses rêves s’ennuie.






Il se présente lui-même : « Sharon / Petit penseur à temps plein, / Sous perfu, c'est le vide qui m'emplit / Abd El Malik, Le Grand Jacques (Brel) et Bukowski / sont mes tremplins dans les amplis // Mais parfois la charogne déconne et décrit / La vision amère d'une rime acerbe / et son crayon sévit. // C'est pas novateur, c'est pas vieillot / Mais les histoires d'un p'tiot / Pervers mais réglo / Qui vadrouille de traviole / Et de ce fait / en attend trop. » Présent dans le n° 40 de Lichen.

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