Sharon


Houle sentimentale

Marie
Vous me confessiez vos désirs d'Orient
Mais les flots capricieux me ramènent à Lutèce
Au point mort

Le vent dans le dos et à contre courant
J'ai espoir de vous retrouver
Vous, aurore étoilée
Chassant les blizzards de mon Nord

Soyez ma convive
Et qui sait un instant
Nous pourrions être pris d’étonnement
face à la simple beauté des yeux
se regardant



Le voyeur

C'est un peu mal venu de la part d'un presque inconnu
Mais avec insistance j'ai porté l'attention sur vous,
Un regard plein d'entrain et d'imagination,
Sans crier gare se mêlent envie, fascination
Aussi troublante qu'un mirage,
Les attraits d'une sirène,
La rose rouge m'avait atteint





Il se présente lui-même : « Sharon/ Petit penseur à temps plein, / Sous perfu, c'est le vide qui m'emplit / Abd El Malik, Le Grand Jacques (Brel) et Bukowski / sont mes tremplins dans les amplis // Mais parfois la charogne déconne et décrit / La vision amère d'une rime acerbe / et son crayon sévit. // C'est pas novateur, c'est pas vieillot / Mais les histoires d'un p'tiot / Pervers mais réglo / Qui vadrouille de traviole / Et de ce fait / en attend trop. » C'est sa première apparition dans Lichen.

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