Le visage de l’éloignée
Rythmes figés
mer irisée
grands vents
dans les colonnes
comme des ramures
serties de plomb
Sable mouvant
d’allées solaires
perpétuées
mots échappés
en balisant
d’inénarrables histoires
Ce terrain vague
à d’autres terres
étendu
Né en 1980, Sébastien Houÿ pense que la poésie « pourrait bien être une nuit qui promet le jour ». Le présent poème provient du recueil inédit Le Visage de l’Éloignée. Présent dans les n° 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 45, 46, 47, 48, 49, 57 et 58 de Lichen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire