Rue du désir des rousseurs
rues de Paris
rues du désir des rousseurs
je n’ai pas attendu l’automne pour m’envahir
du désir
des femmes rousses
ou de ces chevelures interlopes
mi-vergeoise mi-antilope
ah la sagaïe de ton regard
aux yeux de fard
yeux aux cent dards
aux yeux liège et wasabi
aux mydriases des minuits
yeux de bois qui brûle et crépite
yeux hermine yeux termites
yeux soulève-feu
yeux bandoulières
quarte-fièvre qui m’écartèle
yeux de disparition
aux nuages branchies
poumons translucides
évanouis
rues du désir des rousseurs
je n’ai pas attendu l’automne pour m’envahir
du désir
des femmes rousses
ou de ces chevelures interlopes
mi-vergeoise mi-antilope
ah la sagaïe de ton regard
aux yeux de fard
yeux aux cent dards
aux yeux liège et wasabi
aux mydriases des minuits
yeux de bois qui brûle et crépite
yeux hermine yeux termites
yeux soulève-feu
yeux bandoulières
quarte-fièvre qui m’écartèle
yeux de disparition
aux nuages branchies
poumons translucides
évanouis
Né en 1969, Sébastien Cochinard vit actuellement à Paris, écrit de la poésie (avec deux périodes hyperactives : de 1991 à 1997 et de 2017 à toujours), a sérieusement repris un projet de roman pas trop sérieux, grand pourfendeur diurne et nocturne des rues parisiennes et lecteur polymorphe. Sa page FB : https://www.facebook.com/scochinard. Présent dans les n° 29, 30, 31, 32 et 33 de Lichen.
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