Ruines II
Ruines du ciel encadré, sulfureux,
ses bras étendus congelés sur les ormes
volages
Les enfants qui courent ont du ciel entre les orteils
qu'ils s'amusent à diviser
Le requiem des bordures
n'en finit pas
Soupirer aimant au sol poussiéreux
Le ciel se concentre
entre infinités joueuses et étouffées
il a
presque
disparu
Le génie de terre plonge dans la gravité
absurde des nuages restant écume
et dépose au vent des soupirs volatiles
qui font pousser aux cadres
des brumes en contre jour.
Et tu es comme un drap bleu
J'aimerais m'enrouler dans ta lumière.
Née en 2001 à Aix-en-Provence, Sarah Lecina est étudiante en arts plastiques. Elle écrit depuis toujours et pratique le collage et le dessin dans des carnets poétiques. Un de ses poèmes a paru dans le soliflore de la revue Nouveaux délits ; d'autres poèmes sont à paraître dans la revue Comme en poésie. Présente dans les n° 50 et 51 de Lichen. Ce poème est extrait du recueil inédit Retentir.
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