Ruines
I
La vie est vaste et l'or des jours est dur
sans toi
les nuages glissent facile à tes chevilles adorées
le cœur à marée basse,
je me noie
de mes amours évaporés
horreurs aux flambeaux esseulés
placardés au mur comme des
cris du vent
dans cette agonie :
la nuit d'hiver qui supprime les corps
et les cœurs endormis quand
ils s'affairent à se réchauffer.
Ce que la vie chante dans le silence des villages !
la nuit prépare son beau carnage
et le froid tape en flocon sur mes volets.
La fumée remonte le temps
jusqu'aux ombres vagues
de la matinée.
Née en 2001 à Aix-en-Provence, Sarah Lecina est étudiante en arts plastiques. Elle écrit depuis toujours et pratique le collage et le dessin dans des carnets poétiques. Un de ses poèmes a paru dans le soliflore de la revue Nouveaux délits ; d'autres poèmes sont à paraître dans la revue Comme en poésie. Présente dans le n° 50 de Lichen. Ce poème est extrait du recueil inédit Retentir.
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