La traque du fou (2)
J’aime en tout sans compter
Le ballon ovale juste dans ses caprices
Les toros noirs en piste tels des bateaux ivres
L’écriture la peinture qui pėte
Le parler en silence rare à tout bout de champ de batailles
Les rythmes la mélodie les envolées les brisures
Les atours de ces putains de magiques tambours
Le drôle de bal bruissant des cymbales
Le blues le jazz ah ! le rock qui roule, flamenco salsa samba bossa nova tango et mille oh !
En passes croisées sans mesures
Improvisées des heures durant
Don Quichotte qui choque par les notes lâchées dans les ailes du désir des moulins d’avant
Je me régale foutre Dieu de toutes sans gâcher
Du plaisir d’en donner
Avant que d’en reprendre illico presto
Diable ! J’aurais pu partir en épousailles avec la première Goulue qui passe
Sauf si de moi, vierge encore putain ! elle n’avait pas voulu honni au lit
J’aime trop au vécu qui s’annonce
Fêter dru ce qui va advenir
Des caprices des secrets des mystères de la dite existence
Je bois je mange je dérange donc sur la corde en déséquilibre nietszchéen
Je danse
Et plus qu’à mon tour je souhaite ego c’est rigolo
Oui trois fois oui ! jouir re oui ! du désir
A l’avance
Non non ! Pas question de choisir
J’aime tout
Et c’est tout
Né à Bayonne une année olympique, Robert Latxague est gascon et journaliste ; ses passions : jazz, rugby, aficion, océan, vins, tours du monde, écritures ; trois ouvrages parus : Le jazz et la photographie (Comp’Act, 1995), Le Meccano des lettres pas mécaniques (Thélès, 2014) et le recueil de poèmes Tourments d’Amour (France Libris, 2018). Présent dans les n° 2, 5, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 19, 20, 23, 28, 30, 32, 36, 37, 39, 40, 51, 55 et 56 de Lichen.
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