Robert Latxague

 

 

J’entends, je vois, je pensede concert (extrait)


Des notes en cascades

Des kyrielles de son

Des mouvements des gestuelles

Qui riaient et elles y sont

Les musiciens les magiciens

Au masculin au féminin

Jouent

Chantent

Et dans le même temps


Je projette j’imagine je fouille je transbahute je transmute


Des news derrière la tête accumulées en accidents de vie

Des images stroboscopées de la nuit en fond de l’œil

Des envies de sucre du matin collées au palais

Et du désir quand la nuit s’en vient

Avec dans la bouche le sel de la terre

Ta langue vogue sur le creux de mes reins

Cap au sud vers les rias du bas du dos d’airain

Et ce refrain qui m’obsède de ce frère Jacques

« Ne te retourne pas… »

Dis va jusqu’au bout que je m’arqueboute

Dans le show je sens du chaud bouillant





Né à Bayonne une année olympique, Robert Latxague est gascon et journaliste ; ses passions : jazz, rugby, aficion, océan, vins, tours du monde, écritures ; trois ouvrages parus : Le jazz et la photographie (Comp’Act, 1995), Le Meccano des lettres pas mécaniques (Thélès, 2014) et le recueil de poèmes Tourments d’Amour (France Libris, 2018).

Son blog :  robert latxague.com..

Présent dans les n° 2, 5, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 19, 20, 23, 28, 30, 32, 36, 37, 39, 40, 51, 55, 56, 57, 67, 68, 73 et 85 de Lichen.


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