C dans l’air
Le hasard d’une note ou presque
Un cœur à l’envers renversé hors décor
Une âme damnée cul par-dessus tête
Histoire d’en perdre le sens
Dans un vide tout bête
L’envie d’être au-dessus du corps
Invitation à la lévitation virtuelle
Je tu elle... allez donc savoir
Sans arrêt programmé à la prochaine station
Lorsque survient le cri du cuivre à l’improviste
À l’improvisation à la prise de
Risque
Jazz !
L’appel de l’affolé
Capable de tout
Coupable de rien
Moi j'm’en balance
Sous l’éclair du tonnerre
J’entre dans la danse
Pour aimer brut de brut
Pour ouïr sentir jouir qui sait
Jusqu’à m’en étourdir
Tu es là
Tu n’a pas l’air lasse
L’œil noir si brillant
Front haut
Ceint d’une droite frange
Lèvres soyeuses pas tout à fait closes
Attente supposée d’un doux frémissement
À partir d’un simple mouvement de hanche
L’air vibre
Dans le champ de tous les possibles
Il m’en souvient d’épisodes d’hier
D’élan, de bonds et rebonds
D’attentes interminablement minables
De tensions, de chutes terribles
De cauchemardesques anéantissements
Intérieurs nuit
Oui mais ça c’était avant ?...
Né à Bayonne une année olympique, Robert Latxague est gascon et journaliste ; ses passions : jazz, rugby, aficion, océan, vins, tours du monde, écritures ; trois ouvrages parus : Le jazz et la photographie (Comp’Act, 1995), Le Meccano des lettres pas mécaniques (Thélés, 2014) et le recueil de poèmes Tourments d’Amour (France Libris, 2018). Présent dans les n° 2, 5, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 19, 20, 23, 28 et 30 de Lichen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire