Aigues-Mortes
La ville se nichait derrière ses remparts,
Entourée d’un salin aux nuances rosées,
Dépaysant chacun par l’irréalité,
L’ivresse d’arpenter une immense œuvre d’art.
L’horizon empruntait, aux fauvistes, les teintes,
Les pierres proclamaient la mémoire des ans,
Le passé glorieux, l’avenir éclatant,
Le ciel bleu du présent, et des siècles, l’empreinte.
Du sable, le vignoble acquiert son caractère,
Et sa permanence, sa survie singulière,
Face aux agressions, et au sel alentour.
Du sable, le taureau, coiffé des attributs
Défend avec fougue, constamment à l’affût,
Son rang lors du raset jusqu’au coucher du jour.
Né en 1988, Rémi Perronne a suivi des études scientifiques et travaille comme ingénieur de recherche. Il a publié quelques poèmes dans des recueils (Retrouvailles, L’imagination au travail et Journal de demi-vie aux Éditions Flammes Vives ; Mes Regrets de l’éternité dans le recueil Écris-moi en liberté ! de l’Association Choliambe). Présent dans le n° 81 de Lichen.
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