Nuage-monde, avril peau de centaure,
je marche en ce fouillis
arborescent, je
marche à la
lanterne des corbeaux.
Où suis-je
quand les corbeaux
ensauvagent tout, quand
aujourd’hui brûle
à hauteur d’outre-moi ?
Où suis-je, déambulant
et perturbant
une douleur apatride,
creusant un peu plus le néant ?
Natif de l'Aude, Pierre Zabalia vit et travaille en Seine-et-Marne depuis une vingtaine d'années. Il a publié un recueil, Jardin sans fond(éditions Caractères, avec la collaboration d'un peintre) et un roman, J'étais poète de profession (éditions 5 sens). Membre permanent de la revue (aujourd'hui disparue) Artère, il a donné des poèmes dans les revues Sapriphage, Petite, Le jardin d'Essai, Moebius,Décharge, Poésie/première, Recours au Poème et Traversées et participe à des lectures publiques. Présent dans les n° 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41 et 68 de Lichen.
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