Alors que rêvassant
sur le vert des lointains –
mer du regard, astrale
et sans mot, mer
de l’extrême
revigoré –
Alors que rêvassant
sur la falaise – cantilène,
sur les sentes à jamais
reverdies – ciel
poumonnant
d’une lenteur suprême –
alors que rêvassant,
dans la pulsation
informe, picorant,
dansottant – nous
étions ce souffle et
ce vertige
en contrebas.
Natif de l'Aude, Pierre Zabalia vit et travaille en Seine-et-Marne depuis une vingtaine d'années. Il a publié un recueil, Jardin sans fond(éditions Caractères, avec la collaboration d'un peintre) et un roman, J'étais poète de profession (éditions 5 sens). Membre permanent de la revue (aujourd'hui disparue) Artère, il a donné des poèmes dans les revues Sapriphage, Petite, Le jardin d'Essai, Moebius, Décharge, Poésie/première, Recours au Poème et Traversées et participe à des lectures publiques. Présent dans les n° 35, 36, 37, 38, 39, 40 et 41 de Lichen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire