alors on prend un poème
pour aller jusqu'à l'horizon,
alors la fin du monde
s'acquitte de mon corps : cette
tiédeur, cette lenteur, on
s'y apprivoise, on recommence
et le temps n'est plus cet après-midi
perdu entre ici et toujours mais
piquante et bleue
on reste encore dans
l'auberge du néant, dans ce
repos plus souple que le
soleil partout,
alors, on se dissout
dans le paysage : on
ne sait plus rien
Natif de l'Aude, Pierre Zabalia vit et travaille en Seine-et-Marne depuis une vingtaine d'années. Il a publié un recueil, Jardin sans fond, aux éditions Caractères, avec la collaboration d'un peintre. Membre permanent de la revue (aujourd'hui disparue) Artère, il a donné des poèmes dans les revues Sapriphage, Petite, Le jardin d'Essai, Moebius, Décharge, et participe à des lectures publiques. Présent dans les n° 35, 36, 37, 38 et 39 de Lichen.
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