Primevères langagières,
ô, dans l’affluence
d’avril, primevères
aux réponses claires
devant, dans
dans le sérail jusqu’au-boutiste
du printemps –
Primevères
douces de partout, douces
dans le murmure
infini.
°
Tous les instants avalés, toute
la pénombre déjetée : misère
des bleuités.
Tout le sans mot
dans un si solairement rien,
en ce ciel printanier, dans
le miroitement, dans le
suraigu du matin.
Rien, solairement :
les branches d’avril chantonnent, tout là-haut,
au chiffon des divinités.
Natif de l'Aude, Pierre Zabalia vit et travaille en Seine-et-Marne depuis une vingtaine d'années. Il a publié un recueil, Jardin sans fond(éditions Caractères, avec la collaboration d'un peintre) et un roman, J'étais poète de profession (éditions 5 sens). Membre permanent de la revue (aujourd'hui disparue) Artère, il a donné des poèmes dans les revues Sapriphage, Petite, Le jardin d'Essai, Moebius,Décharge, Poésie/première, Recours au Poème et Traversées et participe à des lectures publiques. Présent dans les n° 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 68 et 69 de Lichen.
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