Ciel d'eau et de femme,
les hirondelles giclent
de nulle part, un
moteur s'emballe dans le lointain.
Que dire de cette ritournelle
quand un pâle soleil
dépoussière le vide — et
tu implores un mystère, la
brise sur ton corps, tu
implores une cantate
dans le fourmillement ravagé.
Doucereuse naissance, je
mâchonne pour rien
un morceau de bleu, les hirondelles
ravinent dans l'immense —
Natif de l'Aude, Pierre Zabalia vit et travaille en Seine-et-Marne depuis une vingtaine d'années. Il a publié un recueil, Jardin sans fond, aux éditions Caractères, avec la collaboration d'un peintre. Membre permanent de la revue (aujourd'hui disparue) Artère, il a donné des poèmes dans les revues Sapriphage, Petite, Le jardin d'Essai, Moebius, Décharge, et participe à des lectures publiques. C'est sa première apparition dans Lichen.
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