Nous
sommes des parasites gueules d’anges hirsutes d’increvables
bagnards et des soleils blessés
nous
sommes des assoiffés et nous aimons les fesses et nous aimons les
traits de ce visage d’amour — cueilli à l’arraché
et
nous aimons l’amour au point de ne jamais
le
retenir ou l’écorcher
nous
sommes des sangliers à l’œil halluciné improbables et robustes
— mais
nos caresses.
°
Mes
camarades mes assoiffés mes compagnons de lunes et de chants
contrariés
n’oubliez
pas la danse n’oubliez pas la panse
remplie
de vieilles liqueurs et de vin frelaté
la
mer comme un dernier baiser
mais
la lumière
au
défi de nos vies
un
goût de rêve et d’incendie
au
défi de nos vies
un
ciel bas — et de nouveaux combats.
Né
en 1988 à Boulogne-Billancourt, Pierre-Aurélien
Delabre a
enseigné la philosophie pendant plusieurs années à Marseille. Son
premier recueil de poèmes, Volcans,
est sorti cette année aux Éditions Abordo. Ce
poème est extrait du recueil Et
mes rêves j’enrage,
actuellement en chantier.
Présent
dans les n° 37, 38, 39, 40 et 41 de Lichen.
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