peuple érable
mon cœur
est un noyau
d’où pousse
un érable
écarlate
veines artères rouges de sève
troncs branches rameaux brindilles et tiges
vermeilles
deux mains pareilles
aux feuilles
qui brassent les lignes
du vent
et si j’avance
pieds plantés dans l’humain
entouré d’hêtres humus
c'est avant tout pour élargir toute l’envergure
de mes racines
une peau d’écorce
comme camouflage
de mon essence
végétative
printemps
constant
de mes cellules
qui bourgeonnent
à tout
instant
en attendant
que cèdent
les tuteurs de
mes
os
Né en 1983, Perrin Langda vit à Grenoble. Il a publié Poésie assistance 24 h/24 à La Boucherie Littéraire (2020), Les Maximes de nulle part pour personne chez Voix d’encre (2018), Glace Belledone à La Pointe Sarène (2017) ou encore Quelques microsecondes sur Terre chez Gros Textes (2015), et quelques autres titres çà et là. Il écrit des poèmes bio sur son blog https://poesiebio.wordpress.com. Présent dans les n° 67 et 68 de Lichen.
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