C'est une voix.
C'est une tonalité, aux multiples formes.
Elle est traversée d'impulsion.
Elle cherche une manière de dire.
Elle est revêche et tremblante.
Entre deux pôles.
Celui de l'enfant bondissant.
Celui du calme grave.
Le calme grave percute des monts impulsifs.
Arrêté.
Il voudrait se répandre jusqu'à l'horizon.
Adaptation.
Discussion avec le prophète de chaque mont.
Elle a envie de contenter tout le monde.
Ah oui ! Bonjour.
Il y a des monts qui tombent du plafond.
Ils me parlent.
Je ne comprends pas tout.
Parfois ça me rend colère.
Je me sens impuissant.
Ils ne veulent pas tout dire.
Dites moi ce que vous voulez.
Je ne comprends pas.
Je vois bien qu'il y a une attente derrière vos silences.
Je n'ai pas les codes.
Hihi ! Hoho ! Haha !
Je cherche ma voie.
Après avoir été ingénieur automobile pendant quelques années, Paul Konstantin suit la formation de l'Atelier International de Théâtre, puis devient comédien. C'est là qu'il sent la nécessité de dire et partager les poèmes de Michel Houellebecq. Depuis, il écrit sa propre poésie. C'est sa première apparition dans Lichen.
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