Longtemps j'écouterai
J'écouterai longtemps tes mers indomptées
S'ouvrir à ma vue
C'est un pays sans bornes qu'on ne peut habiter
Un temple de chair et de feu
Et ma pensée est un arbre clair
Que vivent les étincelles qui font battre le sang
Et tes os que j'égrène
De ma main sortant des ténèbres
Et mon cœur a des pensées d'oiseau
Il y a parfois je les vois des fleurs d'eau
Qui allument mes aurores
Et les bois de mon enfance
Et ma pensée est une flamme dans ton œil blanc
La transparence fraîche des heures
Les limites désertées que seule la mort dessine
Ton chant de braise pour chaque jour
Approchant la prochaine vague de printemps
Ont eu raison de mes ennuis d'enfer
Et m'ont pris par la main
Et mon cœur a pour toi des pensées d'oiseau
Paul Bocognani a été publié notamment dans les revues La Piscine, Poésie/première, Soleil Hirsute et Poétisthme. Présent dans les n° 74 et 75 de Lichen.
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