Décours des ténèbres
La sorgue me sort du lit
Bout de tunnel inconscient
Que la nuit noire défait.
L’aube investit mon ombre
Rude imposture brumeuse
Le cours du jour dénonce.
L’aurore démaille méprises
Tissu de mensonges serré
Une pointe le perce à jour.
Le soleil élève ma lucidité
Claire voyante ascension
Que l’Astre tient à jour.
Patrick Gillard est né en 1956 à Evregnies, petit village situé entre Tournai et Mouscron proche de la frontière française, écrit ses premiers poèmes en 1977 et 1978. Erreurs de jeunesse et arnaque financière, ils donneront naissance à un premier recueil : L’Arrivée à Paris (La Pensée Universelle, 1979). L’année suivante, paraît un nouveau recueil de poèmes : Vagabondages (Jeunesse et Loisirs, 1980).
Depuis, il n’a jamais cessé d’écrire, mais il ne cherche à faire connaître ses textes poétiques que depuis quelques mois. Jeune retraité retiré à Couvin puis à Treignes, également proches de la frontière française, il retrouve en effet la poésie en 2022 à la faveur de la lecture du livre de Jean-Pierre Siméon, La Poésie sauvera le monde (Le Passeur, 2015) texte qu’il apprend par cœur et qu’il dit en public dans le cadre du projet : Rue de la poésie qu’il co-organise avec Alain Dubois au Centre Culturel de Couvin le 14 octobre 2023. Entre-temps, il anime depuis le 6 avril 2023 le Cercle de poésie de Couvin qu’il a créé avec Alain Dubois. Outre Jean-Pierre Siméon, il lit la poésie Christian Bobin, Laurence Vielle, Lucien Noullez, Henri Michaux, Guy Goffette, Aurélien Dony, Camille Pier, Jérémie Tholomé, Anne Hébert, etc. Présent dans les n° 96, 103 et 104 de Lichen.
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