Le mot que j’écrirai
Le mot que j’écrirai si j’arrive à l’écrire
Nulle ne l’a écrit ni moi ni personne
Il n’est pourtant pas rare tout le monde le connaît
Mais aucun ne l’écrit de cela j’en suis sûr
Tu l’utilises aussi mais dans un autre contexte
Il l’emploie fréquemment dans une autre acception
Vous l’écrivez sans doute de manière différente
Moi aussi je l’écris mais ce n’est pas pareil
Ce que je veux dire si j’arrive à l’écrire
C’est que jamais ce mot n’aura été écrit
Par moi en l’occurrence dans les conditionnement
Et contexte précis ceux-là où s’écrirait
Ce mot sans importance que je n’écrirai pas.
Patrick Gillard est un jeune retraité retiré à Couvin puis à Treignes (Belgique), il crée dans la foulée avec un ami le Cercle de poésie de Couvin qu’il anime depuis deux ans puis reprend en octobre 2023, soit au lendemain de la représentation publique de l’essai déjà cité, l’écriture poétique qu’il avait délaissée pendant plus de quarante ans. Aujourd’hui, une quarantaine de poèmes ont été ou seront prochainement publiés dans une dizaine de revues : Lichen, Nouveaux Délits, Page poétique, Portulan, Concerto pour marées et silence, Traversées, Hespérie, Filigranes et ARPA. Présent dans les n° 96, 103, 104, 105, 106, 108, 109, 111 et 112 de Lichen.
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