Ophélie Roque


Quand les airelles et les centaures…

I

Quand les airelles et les centaures
S’épanchent sur la plaine fouaillée aux bruns sépulcres
Et que les flammes s’étirent ainsi des djinns échoués
C’est le signe des temps malvenus.

II

Alors le fer est entrevu dans les ventres bleus
Et les vignes couleur d’ecchymose.
Les troupeaux sont parqués en de singulières étables
Tandis que le gibier est captif du lisier roux des sous-bois.







Ophélie Roque 27 ans. Ex-étudiante en lettres et histoire de l'art,  elle tente — à l'instar de Victor Hugo et de son Livre des Tables— de redonner voix aux ombres oubliées et aux horizons déversés. Ce poème est extrait du recueil PlacesPrésente dans les n° 26, 27, 28, 29, 32, 33 et 34 de Lichen.

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