Métamorphosé
J’ai enlevé à la binette
Les mauvaises herbes
Les racines du mal
De mon jardin secret
J’ai transformé le ciel de nacre
En doux toits bleus
Puis, j’y ai construit une maison
Toute de raison et de soleil
Où habite mon imagination
Et enfin, j’y ai planté un rosier
Un cerisier et peut-être même un pommier
Et le lendemain a chanté
Le merle blessé
Quand heureux à nouveau
J’ai senti se dissiper
Les brumes de mon cœur et de mon âme
Métamorphosé.
°
Le S.D.F.
Il pose son livre sur le banc.
Le vent lui sert de marque-page.
Olivier Jacobi se présente lui-même : « Auteur de contes pour adultes et pour enfants (dont Le Japon est un chant d'harmonica et La Tour Eiffel est folle...), de nouvelles, de sketchs de théâtre et de poèmes, l'écriture m'est depuis longtemps indispensable. Elle me permet de m'exprimer, de sublimer ma schizophrénie, de fixer "des vertiges" comme l'a si bien dit Arthur Rimbaud et de m'évader dans mon propre monde. » Présent dans les n° 34, 35, 36, 39 et 40 de Lichen.
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