La
marcheuse immobile
Je
suis la marcheuse immobile
Je
feins le mouvement,
Torse
en avant
Et
courbes volatiles
Nul
tendon n’est au repos
Tout
n’est que fluctuation
Et
infinies variations
D’un
thème qui n’a plus de tempo
Je
plonge mon visage dans le fluide du temps
Pour
sentir mon écorce frémir
Et
entendre mes cordes retentir
Qui
de la rivière ou du lit est en mouvement ?
Puisque
l’érosion est mutuelle
Rien
ne peut être statique
Dès
lors qu’une trace existe
Écrivain
en sciences et en poésie, MMG
se passionne pour tout ce qui est beau, incompris, et complexe. C'est
sa première apparition dans Lichen.
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