Carte postale n° 11 : Pondichéry
Sur
les côtes de Coromandel
Il
recherche l’oubli
Pourtant
il ne voit qu’elle
Sur
les rives de l’Hooghly
On
raconte tout bas l’histoire de ce fonctionnaire
Ambitieux
et faisant passer sa carrière d’abord
Un
fatal amour traversa sa vie comme un éclair
Il
occupait alors un poste à Chandernagor
Il
part pour Pondichéry
Visite
Mahé, Yanaon, Karikal
Espérant
ainsi oublier sa chérie
Tout
lui parait terriblement banal
Tout
lui rappelle son amour passé
Le
lent balancement des palmes
La
douceur de l’air parfumé
Le
silence des matins affreusement calmes
Michel
Betting
a découvert la poésie et l'écriture sur la tard, vers la
cinquantaine, par le biais du haïku. Il s'essaye également au
tanka, au pantoun et à la poésie de forme libre, quand
l'inspiration veut bien le visiter, toujours avec des mots et des
formes simples. Présent
dans les n°
20, 21, 22, 25, 27, 28, 29, 32, 33, 34, 37, 39, 40, 41, 42 et 43
de Lichen.
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