Maxime Floriat

 

Chemin faisant, extraits (2)

 

 

Ici à la verticale, le sorbier des oiseleurs 

Qui chante,  contre l’élan de l’infinie lenteur

L’intangible abri, et toutes

Ces forêts, ces prairies 

Qui sortent de ma bouche           tout autant

 

°

 

Nos dialogues s’effilochent         sur la route 

L’ouvert, comme dans un tableau          nous marcherons

Jusqu’au taillis, là où s’amoncellent 

La lumière,

La denrée,    et l’aveu 

 

°

 

Assis devant l’arbre perché, 

Ses racines démêlées                   toisent le monde 

Et se poursuivent une à une        comme

Des mots que l’on tait       et        qui

Soudain se défont

 

 




 

Maxime Floriat vit et travaille en banlieue parisienne, voyageur immobile attaché à ce petit coin de nature de la vallée de la Bièvre. Présent dans le n° 64 de Lichen.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire