Chemin faisant, extraits (1)
L’attrait du chemin faisant la nuée impalpable
Qui m’incite à marcher encore près de
Ces beaux déblais, comme un souvenir
Un crépitement,
La lueur d’un feu qui n’est plus
°
Car je suis né au milieu d’un champ
Gorgé de feux et de tempérance
Pareil à un ciel épais
Dans lequel je trempais mes bottes,
Et mes racines tortueuses
°
Continuer à gambader sous les grands saules
À la faveur d’une saison sapide
D’une fleur isolée, de
La dilution du narratif,
D’un battement rythmé
°
Je suis la rive sinueuse, jusqu’à
L’écluse où les mots se répartissent et
S’étalent spontanément en de
Simples déclarations il est ici
Notre joyau, notre monde
Maxime Floriat vit et travaille en banlieue parisienne, voyageur immobile attaché à ce petit coin de nature de la vallée de la Bièvre. C'est sa première apparition dans Lichen.
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