À perdre haleine
Les lèvres se grisent de rosée
mais à mesure que le sourire s’épanouit
les pétales se fanent, le cœur comme les saules
pleureurs, penche sa nuit, tout est à naître
tout est à mourir dans un même mouvement
Volonté est un vain mot, un mot qui va comme
on s’enlise dans les sables mouvants
Les prairies d’émeraude et la pluie ne font qu’un
le renard peut courir sa proie dans la gueule
le chasseur le rattrapera bien
Marine Giangregorio pratique la photographie argentique et réalise des films documentaires. Sa première exposition Énigme du désir, réunissant photographies et poèmes s'est tenue en mai 2019 à la Galerie L'Œil du Huit (Paris 9e), Poétique des Brumes, la seconde, s'est déroulée à l'EHESSS (Paris 6e). Ses poèmes sont publiés dans les revues Méninge, Pergola, Les Cosaques des frontières, Poétisthme et Traction-brabant. Blog : Les mains flâneuses. Publication du recueil "Le membre fantôme" Editions Les 5 sens, 2024. Présente dans les n° 41, 50, 52, 53, 54, 55, 60, 61, 62, 63, 70, 71, 78, 79 de Lichen.
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