Autrefois
Il y a des nuits d'orage où je songe
à la maison perdue de ton enfance
Je vois la fin des terres
les processions d'un autre âge
carêmes, solstices d'été
les cierges bénis de la chandeleur
la cendre des sarments qu'il faut garder
Quelque chose d'une saison oubliée
entre les plis du temps ...
Je songe au carillon détourné d'une fête foraine
j'entends le grondement noir du tonnerre
une foudre rétive déboule dans le ciel
c'est un brasero aux éclats de lithium.
Marie Natanson Simpels est née en 1968 à Toulouse, enfance passée près du Capitole, scolarité distraite : aime déjà les voyages et déambuler sur le fil des mots. S'échappe à 17 ans pour parcourir l'Europe où elle travaille comme correspondante et journaliste, écrit de nombreux articles dans des revues culturelles. Lit assidûment Milan Kundera, Pascal Quignard et tous les poètes... Retour en France. Études de psychologie. Vit désormais en beau Périgord. Présente dans les n°5, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 24,25, 26, 27, 29, 31, 34, 35, 36, 39, 48, 49, 50, 59, 66, 67, 74, 79, 82, 83 et 89.
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