je reviens
d’un exil
où les mots
se perdaient
à attendre
le passé
dans un ciel
aux nuages
aquarelles
une lueur
érafle
ma conscience
la peine abolie
l’exil se tarit
le verbe surgit
°
je nage dans mon lit
mon corps ondule au rythme
des draps me berçant
de rêveries maternelles
la chambre me submerge
je flotte vers les écueils
d’algues ou de nuages
les voiliers d’antan
m’ignorent
seules les sirènes m’appellent
ulysse protège-moi
je dérive
mon corps ondule au rythme de l’aube
les effluves marins s’estompent
tu m’apportes un café
Basée en Isère, Margueritte C. se définit comme une activiste de la poésie en la diffusant sur des sites numériques, dans des revues papier, en proposant des rencontres poétiques mais aussi en la pratiquant par la mise en voix de ses sentiments et/ou situations douloureuses ainsi que par ses questionnements sur l’acte d’écrire. Présente dans les n° 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 53, 54, 55, 66, 67, 68, 77 et 78 de Lichen.
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