je pars
demain
loin des rives écarlates
sur les sentes
griffées
par l'espoir
des errants
ayant quitté
ces coques fantômes
porteuses
de misère pérenne
en poche le souvenir
de l'enfant qui ne sera pas
du baiser de l'aimé-e
des larmes de la mère
des yeux du grand-père
silencieux
peut-être ma main
les rencontrera
peut-être
demain
Margueritte C., basée en Isère, se définit comme une activiste de la poésie en la diffusant sur des sites numériques, dans des revues papier, en proposant des rencontres poétiques mais aussi en la pratiquant par la mise en voix de ses sentiments et/ou situations douloureuses ainsi que par ses questionnements sur l’acte d’écrire. Présente dans les n° 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37 et 38 de Lichen.
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